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vendredi 25 juillet 2025

Réflexion sur une plage et une manière de faire ....par Fred TOMASINI

 Peut être une image de baguette et texte
Je viens de lire la publication de la mairie de Saint-Cyprien sur l’état de nos plages, et je dois avouer que quelque chose me dérange profondément.

Pas le fait qu’on parle d’écologie. Je suis le premier à penser qu’il faut protéger notre littoral, qu’on a trop longtemps négligé la nature, qu’on doit repenser nos habitudes.
Mais ce qui me dérange, c’est la façon dont on nous explique — ou plutôt dont on nous assène — que si l’on trouve certaines plages sales, c’est qu’on n’a rien compris.

                                         Alors permettez-moi de dire les choses autrement.

Je vis ici. Je me promène régulièrement sur ces plages, parfois avec des proches, parfois seul, parfois avec des visiteurs qui découvrent Saint-Cyp pour la première fois.
Et ce que je vois, ce qu’ils voient aussi, c’est une plage qui semble abandonnée par ceux qui sont censés en prendre soin.

Oui, il y a des algues, du bois flotté, des coquillages. D’accord, c’est naturel.
Mais il y a aussi des canettes, du plastique, des restes de pique-nique qui traînent parfois plusieurs jours !!! Et là, désolé, ce n’est ni écologique, ni poétique !!!

Le plus troublant, c’est ce glissement subtil qu’on nous impose :
On nettoie moins ? Pas grave.
On entretient moins ? C’est volontaire.
On réduit les moyens ? C’est pour “préserver”.
Et tout ça devient magique grâce à un mot : “résilience”.

Mais quand on gratte un peu le vernis, une question me revient sans cesse :
Est-ce vraiment un choix environnemental… ou juste une manière déguisée de faire des économies ?

Parce que moins de nettoyage, moins de personnel, moins d’équipement, c’est forcément moins de dépenses.
Et si l’on va dans ce sens, je veux bien l’entendre — à condition que ces économies profitent à autre chose.

Or pour l’instant, soyons honnêtes : on ne voit rien venir.
Les routes sont fatiguées.
Le parc de la Prade s’abîme au fil des mois…  les animations … 🫠🫠🫠 et j’en passe


                                                           Je ne cherche pas à polémiquer.

                                                        Je pose une question simple :
Si cette nouvelle façon de gérer les plages est si vertueuse… pourquoi ne pas l’avoir expliquée franchement, consultée, discutée avec les habitants ?
Pourquoi ce ton si moralisateur, presque condescendant ?
Pourquoi cette impression d’avoir tort dès qu’on ose dire ce qu’on voit ?

Personnellement, je ne crois pas à cette écologie de façade, qui sert surtout à justifier l’immobilisme ou la réduction des services.
Je crois à une écologie concrète, partagée, discutée. Pas imposée depuis un bureau climatisé avec une infographie façon manuel scolaire.

Et je crois surtout qu’on a le droit de poser des questions.
De demander où va l’argent public.
De vouloir une ville qui soit à la fois respectueuse de l’environnement… et respectueuse de ses citoyens.

Alors oui, moi aussi j’aime ma ville et j’aime ses plages.
Oui, je veux qu’elle reste belle, vivante, accueillante.
Mais je refuse qu’on m’explique que moins d’entretien, c’est forcément mieux.

                                                         Ce n’est pas de la résilience…
                                          C’est une manière de faire… qu’on n’assume pas.

                                                 Et ça, je ne peux pas m’y habituer…

lundi 21 juillet 2025

UNE PROTECTION A GEOMETRIE VARIABLE!

-


"BRAVO Monsieur le Maire, vous prenez soin de nous !"

Nous pourrions presque le dire…
Mais NON. Nous ne le dirons pas.
👉 
Parce que NOUS N’AVONS PAS CONFIANCE.

❓ 
Pourquoi ?

Parce que vos décisions sont incohérentes, instables, et parfois même irresponsables.

🧪 
17 JUILLET 2024
Les résultats d’analyse de l’eau étaient encore plus mauvais qu’aujourd’hui.
 Aucune plage fermée.
 

🧪 17 JUILLET 2025
Certaines plages sont (enfin) fermées.
 Mais selon quels critères ? Pour combien de temps ?
 Et demain ? On les rouvrira ? On les refermera ? Rien n’est clair.

-
⚠️ 
NOUS AVONS DÉJÀ TIRÉ LA SONNETTE D’ALARME :

L’an dernier, nous dénoncions une mise en danger de la vie d’autrui.
Aujourd’hui, nous dénonçons l’arbitraire
et la perte totale de confiance dans cette gestion opaque.
🏖️ 
La santé des baigneurs mérite mieux que l’improvisation.

La transparence ne devrait pas être optionnelle.

Protéger la population ne doit pas dépendre du bon vouloir du Maire.

 
 

                                                           








samedi 12 juillet 2025

SOUS LE FOIN,L'ENFUMAGE ........par Fred TOMASINI

Alors là… on touche au sublime !!! La mairie vient de nous pondre une publication digne de National Geographic version fauchage.
Visiblement, il suffit d’une tonte de pelouse et de deux bottes de foin pour nous vendre de la biodiversité, de la pédagogie, de la gestion différenciée et un monde meilleur pour les hérissons…
                               Moi j’appelle ça : du blabla emballé dans de l’enrubanné.

 




On oublie trop vite que le parc de la Prade, c’était un bijou d’aménagement paysager, pas un coin d’herbe qu’on laisse jaunir au soleil pour se donner bonne conscience.
C’est une création de Jacques Bouille, un ancien maire visionnaire, qui avait imaginé un immense et magnifique poumon vert entre le village et la plage. Un lieu pensé, dessiné, soigné.
Et aujourd’hui, on le regarde se transformer en friche sous prétexte “écologique”. Résultat ? Une savane mi-sèche mi-abandonnée où la communication municipale pousse plus vite que l’herbe.

                                          Et pendant qu’on y est, parlons aussi de sécurité.
 
Laisser des herbes hautes et desséchées en plein mois de juillet, dans une région classée à haut risque incendie, c’est irresponsable !!!
Cette semaine encore, un incendie aux portes de Narbonne a mobilisé 1200 pompiers… et on voudrait croire que Saint-Cyprien serait à l’abri ???
Le parc de la Prade est entouré d’habitations, longe une route, est traversé par des promeneurs — il suffirait d’un mégot jeté par la fenêtre d’une voiture, d’une étincelle, pour que tout parte en fumée.
Ce n’est pas de l’écologie, c’est de l’inconscience !!!

Heureusement, dans les commentaires, certaines personnes ont gardé les pieds sur terre. Notamment Sandra Diaz, dont l’intervention sur cette publication Facebook de Ville de Saint-Cyprien est à lire absolument. Quelques morceaux choisis :

“La période de nidification n’est pas encore terminée”
“Les insectes pollinisateurs ne vivent pas dans les herbes sèches”
“Une botte de foin laissée sur place finit en boule de moisissure noire”
“Quel agriculteur à Saint-Cyprien a du bétail ? À part ceux avec des chevaux, que la mairie méprise…”

En clair : cette opération sent, encore une fois, plus la mise en scène municipale, que le bon sens.

Ça commence à faire beaucoup : on paie plus, on en voit moins, et on doit applaudir la moindre tonte de pelouse comme un exploit environnemental !!!
Le foin pousse, les factures aussi. L’entretien, lui, disparaît.

                                                 Alors soyons sérieux deux minutes :

Si on veut vraiment entretenir le parc tout en respectant la biodiversité, on peut :

 • travailler avec les agriculteurs locaux qui ont des chevaux (et existent, eux !),
 • créer des zones refuges naturelles avec haies, bois morts, tas de branchages — pas du foin moisi,
 • mettre en place une vraie gestion écologique suivie par des professionnels, pas un “partenariat” anonyme,
 • et surtout, entretenir régulièrement au lieu de laisser pourrir pour ensuite se justifier avec des mots à la mode.

Le parc de la Prade mérite une vision, un projet, une ambition, comme celle qu’il a eue à sa création.
Pas un panneau “pardon pour les mauvaises herbes” comme cache-misère. 

     Avec Delposo Taxe à gogo, entretien zéro !!!