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samedi 12 juillet 2025

SOUS LE FOIN,L'ENFUMAGE ........par Fred TOMASINI

Alors là… on touche au sublime !!! La mairie vient de nous pondre une publication digne de National Geographic version fauchage.
Visiblement, il suffit d’une tonte de pelouse et de deux bottes de foin pour nous vendre de la biodiversité, de la pédagogie, de la gestion différenciée et un monde meilleur pour les hérissons…
                               Moi j’appelle ça : du blabla emballé dans de l’enrubanné.

 




On oublie trop vite que le parc de la Prade, c’était un bijou d’aménagement paysager, pas un coin d’herbe qu’on laisse jaunir au soleil pour se donner bonne conscience.
C’est une création de Jacques Bouille, un ancien maire visionnaire, qui avait imaginé un immense et magnifique poumon vert entre le village et la plage. Un lieu pensé, dessiné, soigné.
Et aujourd’hui, on le regarde se transformer en friche sous prétexte “écologique”. Résultat ? Une savane mi-sèche mi-abandonnée où la communication municipale pousse plus vite que l’herbe.

                                          Et pendant qu’on y est, parlons aussi de sécurité.
 
Laisser des herbes hautes et desséchées en plein mois de juillet, dans une région classée à haut risque incendie, c’est irresponsable !!!
Cette semaine encore, un incendie aux portes de Narbonne a mobilisé 1200 pompiers… et on voudrait croire que Saint-Cyprien serait à l’abri ???
Le parc de la Prade est entouré d’habitations, longe une route, est traversé par des promeneurs — il suffirait d’un mégot jeté par la fenêtre d’une voiture, d’une étincelle, pour que tout parte en fumée.
Ce n’est pas de l’écologie, c’est de l’inconscience !!!

Heureusement, dans les commentaires, certaines personnes ont gardé les pieds sur terre. Notamment Sandra Diaz, dont l’intervention sur cette publication Facebook de Ville de Saint-Cyprien est à lire absolument. Quelques morceaux choisis :

“La période de nidification n’est pas encore terminée”
“Les insectes pollinisateurs ne vivent pas dans les herbes sèches”
“Une botte de foin laissée sur place finit en boule de moisissure noire”
“Quel agriculteur à Saint-Cyprien a du bétail ? À part ceux avec des chevaux, que la mairie méprise…”

En clair : cette opération sent, encore une fois, plus la mise en scène municipale, que le bon sens.

Ça commence à faire beaucoup : on paie plus, on en voit moins, et on doit applaudir la moindre tonte de pelouse comme un exploit environnemental !!!
Le foin pousse, les factures aussi. L’entretien, lui, disparaît.

                                                 Alors soyons sérieux deux minutes :

Si on veut vraiment entretenir le parc tout en respectant la biodiversité, on peut :

 • travailler avec les agriculteurs locaux qui ont des chevaux (et existent, eux !),
 • créer des zones refuges naturelles avec haies, bois morts, tas de branchages — pas du foin moisi,
 • mettre en place une vraie gestion écologique suivie par des professionnels, pas un “partenariat” anonyme,
 • et surtout, entretenir régulièrement au lieu de laisser pourrir pour ensuite se justifier avec des mots à la mode.

Le parc de la Prade mérite une vision, un projet, une ambition, comme celle qu’il a eue à sa création.
Pas un panneau “pardon pour les mauvaises herbes” comme cache-misère. 

     Avec Delposo Taxe à gogo, entretien zéro !!!