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mercredi 24 avril 2013

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Les retraités de Lavelanet privés de leur camping à Saint-Cyprien

Publié le 24/04/2013 à 08:37 | 8

Ariège/Pyrénées-Orientales

Michel et Lisette, les gardiens du camping  des Mûriers de  Saint CYprien constatent  le désastre. /Photo Topsud
Michel et Lisette, les gardiens du camping des Mûriers de Saint CYprien constatent le désastre. /Photo Topsud
Depuis des dizaines d'années, les retraités de l'usine Roudière de Lavelanet venaient en camping sur ce terrain de Saint-Cyprien dans les Pyrénées-Orientales. Mais la mairie, propriétaire du terrain, veut le récupérer...
Quinze jours après l'opération de destruction massive des arbres du camping des Mûriers de Saint Cyprien (Pyrénées-Orientales), les adhérents de l'association du camping de Roudière (du nom de l'ancienne entreprise textile) à Lavelanet (Ariège), sont mortifiés. L'établissement est totalement impraticable après le passage d'une équipe envoyée par la mairie, propriétaire du terrain lui-même. «J'avais préparé la caravane. Je devais la poser le 1 er mai jusqu'en septembre. Là je ne sais même pas où je vais pouvoir partir en vacances. A moins de 10 € par jour, on ne trouvera pas une autre destination. Et cela fait tout de même 35 ans que je passe toutes les vacances aux Mûriers» se désole Alfred Caniego, retraité de 70 ans.
En mairie, où le sujet est sensible, on fait savoir que la commune est dans son bon droit. «Nous sommes devenus propriétaire de cette parcelle en 2010. Nous sommes libres de couper ces arbres qui nous appartiennent» explique-t-on au cabinet du maire Thierry Del Poso, qui prévoit d'implanter des logements sur ce terrain aménagé et exploité depuis 1971 par les employés de l'entreprise Roudière, à travers le comité d'entreprise, puis aujourd'hui avec l'association.
«La mairie est propriétaire du terrain, pas du fonds de commerce» répond Michel Boyer, président de l'association. «L'action de la commune est totalement illégale. Ils ont agi sans aucune procédure. La mairie s'expose à payer des pénalités avec l'argent des contribuables» ajoute Me Christophe Grau qui réclame, pour l'association, la remise en état du terrain en référé le 2 mai devant le tribunal correctionnel de Perpignan.

*source:La Dépêche du Midi

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