Bilan de Thierry Delposo en tant que Conseiller Départemental depuis 2015
« Conseiller départemental depuis 2015 : qu’a fait Thierry Del Poso pour Saint-Cyprien ? »
Depuis 2015, Thierry Del Poso est conseiller départemental du canton de la Côte sableuse. Dix ans après sa première élection, il est légitime de s’interroger : qu’a apporté ce mandat à Saint-Cyprien ?
Un mandat sans empreinte locale identifiable :
Le rôle d’un conseiller départemental est essentiel : il participe aux décisions relatives aux routes, aux collèges, aux politiques sociales, à l’environnement et à la vie associative. Or, sur ces sujets, aucune réalisation significative portée par Thierry Del Poso ne ressort des archives publiques.
Prenons l’exemple du contournement nord de Saint-Cyprien, un chantier structurant attendu depuis des années et qui devrait être achevé en 2026 ou 2027. Certains essaient déjà d’en revendiquer les mérites… sauf que ce projet est en réalité l’héritage de Jacques Bouille : c’est lui qui en est à l’origine et qui s’est battu pour le faire aboutir. Thierry Del Poso, lui, n’y est pour rien.
En matière sociale, qui est pourtant la compétence principale du Département, même constat : rien pour Saint-Cyprien, pas un investissement notable.
Et politiquement, même effacement. Depuis près de cinq ans, Thierry Del Poso n’a émis aucune critique publique de la présidente du Conseil départemental, Hermeline Malherbe, ni de sa politique. Un silence d’autant plus étonnant qu’il contraste avec son verbe habituel. YY aurait-il des arrangements ou des « relations privées » qui expliquent cette retenue ?
Indemnités et responsabilité publique :
Être conseiller départemental, ce n’est pas un titre honorifique : c’est une responsabilité exercée avec des moyens. Ce mandat est assorti d’une indemnité d’environ 2 140 € brut par mois, soit plus de 25 000 € par an, à laquelle s’ajoutent celles de maire de Saint-Cyprien (~3 800 € brut par mois) et de président de Sud Roussillon (~2 600 € brut par mois).
Au total, cela représente plus de 100 000 € bruts par an d’indemnités publiques.
Ces montants sont donnés à titre indicatif, sur la base des barèmes légaux, et peuvent varier selon les décisions locales ou d’éventuelles autres fonctions exercées.
Face à un tel niveau de rémunération publique, les habitants sont en droit d’attendre un retour concret pour leur territoire.
Des services perdus dans l’indifférence :
Deux structures départementales ont récemment disparu à Saint-Cyprien :
• l’école de voile de l’UDSIS,
• et le centre équestre, désormais confié à l’UCPA.
Ces fermetures se sont faites sans réaction visible de la part du conseiller départemental du secteur, alors même qu’elles concernaient des activités éducatives et sportives destinées à la jeunesse locale.
Le conseiller absent :
Tout y est :
• le cumul des sièges,
• les indemnités qui tombent,
• les structures qui ferment,
• le social oublié,
• et le silence politique face à la présidente du Département.
Thierry Del Poso, c’est un élu présent dans les organigrammes, mais absent dans les résultats.
Ma conviction :
Il est temps de revenir à l’essentiel,
• chaque mandat doit être exercé à 100 %,
• chaque élu doit rendre compte de ses résultats concrets,
• chaque indemnité doit correspondre à un service rendu aux habitants.
Un mandat n’a pas vocation à rapporter, il a vocation à servir.

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