À Saint-Cyprien, la loi (article L.2121-27-1 du CGCT) garantit aux oppositions un droit d’expression non seulement dans le bulletin municipal, mais aussi sur le site internet de la commune. Or, à ce jour, la mairie refuse d’appliquer cette disposition sur son site : aucun espace n’est prévu pour l’opposition. Et dans le bulletin municipal, ce droit est vidé de son sens : notre texte a été refusé par la mairie, au motif qu’il contiendrait des passages “diffamatoires”. Nous publions ici le courrier officiel de refus que nous avons reçu.Sur ce courrier figure le texte que TDP ne souhaite pas voir paraître. Ce document prouve que le maire conditionne l’expression de l’opposition, en exigeant de supprimer ce qui dérange – ou ce qu’il choisit d’interpréter comme tel.
Le calendrier n’est pas anodin : la campagne municipale s’ouvre le 1er septembre. Le bulletin municipal, financé par les habitants, sortira après cette date. Résultat : le maire s’y exprimera librement, tandis que l’opposition ne pourra parler qu’après avoir modifié ou amputé ses textes.
C’est une manière subtile mais claire de transformer un droit garanti par la loi en une expression sous contrôle. Les Cyprianais méritent un vrai débat démocratique, pas un bulletin municipal édulcoré. Claudette Guiraud & Pierre Rossignol
À Saint-Cyprien, la loi (article L.2121-27-1 du CGCT) garantit aux oppositions un droit d’expression non seulement dans le bulletin municipal, mais aussi sur le site internet de la commune.
Or, à ce jour, la mairie refuse d’appliquer cette disposition sur son site : aucun espace n’est prévu pour l’opposition.
Et dans le bulletin municipal, ce droit est vidé de son sens : notre texte a été refusé par la mairie, au motif qu’il contiendrait des passages “diffamatoires”.
Nous publions ici le courrier officiel de refus que nous avons reçu.Sur ce courrier figure le texte que TDP ne souhaite pas voir paraître.
Ce document prouve que le maire conditionne l’expression de l’opposition, en exigeant de supprimer ce qui dérange – ou ce qu’il choisit d’interpréter comme tel.
Le calendrier n’est pas anodin : la campagne municipale s’ouvre le 1er septembre.
Le bulletin municipal, financé par les habitants, sortira après cette date. Résultat : le maire s’y exprimera librement, tandis que l’opposition ne pourra parler qu’après avoir modifié ou amputé ses textes.
C’est une manière subtile mais claire de transformer un droit garanti par la loi en une expression sous contrôle.
Les Cyprianais méritent un vrai débat démocratique, pas un bulletin municipal édulcoré.
Claudette Guiraud & Pierre Rossignol

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