Claudette Guiraud et Pierre Rossignol dénoncent le silence persistant de la majorité municipale sur l’affaire dite “Pallarès”, à la suite de la décision rendue par la Cour administrative d’appel de Toulouse le 19 décembre 2024
-“Cette décision a déchargé Serge Pallarès, ancien directeur du port, de 893 325 € sur les 1 087 739 € initialement réclamés par M. Del Poso, maire de Saint-Cyprien. La Cour a établi que le maire connaissait depuis 2009 la situation illégale dans laquelle se trouvait M. Pallarès et qu’il aurait dû la régulariser, ce qu’il n’a jamais fait. Il a été établi aussi qu’il n’y a pas eu fraude de la part de M. Pallarès. Ce manquement a conduit la commune à perdre près de 900 000 €.
Depuis cette décision de justice, aucune explication n’a été apportée en conseil municipal, malgré nos interpellations répétées, notamment lors des séances du 13 mars et du 8 avril 2025. Le silence est total. Aucune communication officielle, aucune justification, aucun éclaircissement.
Nous soulignons également des éléments troublants :
• En 2010, M. Del Poso a omis de transmettre à la justice l’avenant du 1er Juillet 2010 qu’il avait lui-même signé, augmentant la rémunération de M. Pallarès, alors même qu’il était pourtant partie civile dans “l’affaire Bouille” (Preuve de sa connaissance du contrat illégal), du nom d’un ancien maire de Saint-Cyprien, le docteur Jacques Bouille.
• Il a publiquement mis en cause l’État, le comptable public et le contrôle de légalité, sans pour autant engager de recours contre eux, privant ainsi les Cyprianais d’un éventuel remboursement partiel.
Face à la gravité des faits, à l’ampleur des sommes en jeu et à l’opacité manifeste de la majorité municipale, nous demandons officiellement la tenue d’un conseil municipal extraordinaire, afin d’examiner en toute transparence :
• La responsabilité du maire dans ce préjudice financier ;
• La possibilité d’un dépôt de plainte contre M. Del Poso avec constitution de partie civile pour détournement de fonds publics, faux en écriture publique et violation de la loi.
Nous alertons sur cette situation qui pourrait encore s’aggraver, si M. Pallarès engageait à son tour une action contre la Commune ou s’associait à la plainte déposée par l’association anti-corruption AC, en novembre 2024, pour faux en écriture publique.
Cette affaire est trop grave, et les sommes en jeu trop importantes, pour être passées sous silence”.
Claudette Guiraud & Pierre Rossignol, conseiller municipaux de la Ville de Saint-Cyprien
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