Nombre total de pages vues

vendredi 16 juillet 2010

10 REFLEXIONS APRES UN CONSEIL MUNICIPAL AFFLIGEANT.....

et un article dans l'Indépendant quelque peu...complaisant.



1. Non, les élus de la" minorité" ne sont pas des trublions qui discutent pour le plaisir de palabrer et d'embêter le maire. Ils veulent débattre des sujets importants pour leur ville, ils interrogent sur les finances, sur les choix d'avenir de la commune, ils demandent des bilans et des projets réfléchis. Ils s'y sont engagés ou se sentent moralement redevables auprès de leurs électeurs.Le maire fait semblant de les écouter, s'appliquant à des apparences démocratiques pour mieux reprendre la main par la suite et n'en faire qu'à sa tête.
 En fait,nous pensons qu'il ignore sciemment ou cyniquement les questions posées peut-être hélas! parce qu'il n'en connaît pas les réponses.

2. Oui, le maire s'affiche serein, protégé par sa majorité soumise, qui se tait et n'attend qu'un signe pour se mettre au garde-à-vous et l'approuver sans chercher à comprendre les questions qui gênent.
Il est plus facile pour la maire, et plus confortable, de jouer sur la discipline que sur l'intelligence. Cette position renforce l'impression d'incompétence qui se dégage de l'équipe en place.

3. Le maire est indémontable, car sa tactique est de monter des coups. Il joue derrière une rideau de fumée : il dit par exemple" je me suis porté partie civile" pour défendre la commune mais tout fait supposer qu'il ment car il ne le prouve pas.
 Depuis des mois, il triche avec les procédures.
C'est grave!

4. Le maire est indémontable car il se protège par le mensonge . Par exemple quand il écrit que les budgets de l'office du tourisme ont été validés par approbation tacite du Conseil auquel il ne les a jamais soumis. Il est indémontable car il s'oppose ainsi à toute discussion sur l'indemnité de licenciement de 356000 euros versée à l'ancien directeur du tourisme, à toute discussion sur les contrats de faveur signés en faveur d'amis, ou à l'organisation des services.

5. Indémontable car s'installant dans l'autocratie sereine: par exemple quand il fait voter un régime d'indemnités pour le personnel, régime qui lui donne le pouvoir arbitraire de distribuer des majorations à sa guise, donc de jouer de la carotte(c'est lui) et du batôn (c'est son adjoint) sur les employés.


6. Ce dernier conseil qui vend à la sauvette le patrimoine municipal est affligeant.
 Il nous est dit que le patrimoine immobilier est non rentable pour la ville, mais on n'en fait ni le bilan, ni l'analyse de rentabilité. On vend un immeuble de la plage, des maisons du village, un beau terrain à bâtir parce que soi-disant on est endetté.
C'est vrai, mais on a aucun plan de désendettement.
 Le produit de la vente (2 millions) sera au mieux de 3 à 4 % de la dette. Et on ne prévoit pas de les affecter au remboursement de celle-ci!
Le maire avoue même qu'il se fait "de la trésorerie".
Bref on liquide l'immobilier pour se dispenser de tout effort sur les dépenses courantes.
On brade le patrimoine sans plan d'avenir ni sur le patrimoine, ni sur la dette, pour financer le quotidien.

7. Le maire fait un exposé sur les nuisances du groupe Pugnace.
 Par écrit, car il n'a pas le courage de le lire en Conseil, il prétend que leurs critiques ont des "répercussions négatives sur le bon fonctionnement de l'administration communale".
 Traduisons: "ils gênent parce qu'ils signalent les illégalités au Tribunal"
et concluons " on les vire des lieux où ils gênent".
Voilà comment on peut rester serein, entre copains, sans observateur soucieux du respect du droit et de la rigueur.
C'est la démocratie indémontable de M.Del Poso qui ne pour ne pas s'embarrasser des discussions, liquide ceux qui interrogent.
Mépris des hommes, des principes,de la moralité républicaine, c'est la loi du sorti des urnes qui évince les autres sortis des urnaes qui maintenant lui déplaisent après l'avoir servi.
Il sera temps ensuite de s'occuper de l'opposition "traditionnelle", en suscitant des réflexes partisans, seuls capables de faire diversion et de réléguer ainsi au second plan les manquements à la morale publique.

8. Pendant ce temps, personne, ni maire, ni adjoint, n'expose la situation financière, personne n'expose les problèmes d'urbanisme, ni la gestion des ressources humaines de Saint-Cyprien, ni la politique touristique et culturelle.
 Ne parlons pas de la politique scolaire: on nous accuserait d'accabler l'adjointe en charge d'un dossier, d'évidence trop lourd pour elle.
 On débat sur le concours des 1001 fleurs qui a eu lieu mais on ne débat pas de l'avenir de la ville, de l'avenir qu'on prépare pour nos enfants !

9. On refuse  de dire que est le sort administratif des anciens fonctionnaires mis en examen, on cache les organigrammes( noms et grades) des services, on cache les nouveaux recrutements.
C'est çà,"l'esprit maison", cher à tel adjoint,...  maison de famille bien sûr.

10. A jouer ainsi, le maire semble gagner, mais la ville y perd un plus chaque mois.
 Chaque mois l'avenir s'alourdit des problèmes négligés ou maltraités.
 A gagner comme cela, conseil affligeant après conseil raté, le maire chaque fois fait régresser la démocratie et compromet le redressement moral et financier de notre commune.


Cela peut-il durer impunément ?

5 commentaires:

  1. Ce commentaire du dernier conseil municipal,aussi incisif qu 'exhaustif,résume parfaitement bien la situation de délabrement moral et éthique dans laquelle s 'enfonce cette éphémère majorité.

    Une nouvelle question se pose,et jesais que je ne suis pas le seul à la relayer :

    Comment se fait il que ces élus,qui ne sont pas tous idiots,bien au contraire,continuent à cautionner les erreurs gravissimes de gestion que le maire leur fait voter ?

    Je suis certain que la réponse à cette question permettra de faire écrouler la clé de voute,et de sauver les meubles,le patrimoine communal et les oeuvres d 'arts...ou du moins ce qu 'il en reste,puisque même les enfants vont maintenant les piller....

    RépondreSupprimer
  2. Un commentaire signé de "Bonsens" repris en article sur le blog de pugnace fait une analyse interessante des raisons de cette soumission aveugle des élus de la majorité.

    RépondreSupprimer
  3. Que chacun se prenne en mains. Faire 30 photocopies, par exemple, de cet excellent article et le distribuer dans les boites à lettres de votre environnement. Avec des petits ruisseaux, on fait des grandes rivières... Aujourd'hui chacun peut savoir, chacun peut agir et contribuer à faire connaître les dysfonctionnements actuels. Allez réagisser en citoyens ! C'est simple!

    RépondreSupprimer
  4. j'espère que l'anonyme précédent a bien distribué ses 30 photocopies!L'essentiel dans la situation présente n'est plus de savoir ce que l'on doit faire pour que cela se sache concernant la nullité de l'action municipale ,mais ce que l'opposition peut proposer ,toute force confondue,pour empêcher la tombée dans le gouffre financier de la ville de St Cyprien.
    Je pense qu'une concertation réfléchie et rationnelle de toute notre force de contestation s'impose afin d'éradiquer les méfaits de cette gouvernance municipale:
    un maire ,égal à lui-même,sans aucun projet financier ,et une équipe soumise pour différentes raisons:
    -politiques :plus la municipalité s'enfonce plus le parti en bénificie (le FN par exemple)
    -personnelles:être parvenu aux affaires sans compétences,pourvu qu'on ait la reconnaissance de son existence.
    -financières:percevoir des indemnités est une fin en soi.
    Il est grand temps que soit menée une action conjointe et responsable des opposants à cette politique désastreuse.Que PUGNACE soit évincé est inacceptable,qu'il y ait des propos méprisants pour Mme Sadourny est inadmissible,qu'aucune réponse ne soit donnée à Mme GUIRAUD sur les emplois municipaux consentis et privilégiés est consternant.Il faut se rejoindre pour stopper cette escalade et faisons en sorte qu'à la rentrée nous nous concerterons afin de rassembler nos convictions sur l'avenir de notre ville.

    RépondreSupprimer
  5. Je constate avec plaisir que les évènements s 'accélèrent,et que le maire va bientôt se retrouver pris à son propre piège,ainsi que plusieurs cadres communaux,qui apprendront à leurs dépens qu 'on ne peut berner impunément la population,et vivre grassement sur son dos.

    RépondreSupprimer