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lundi 25 janvier 2010

INTERROGATIONS ET MEDIAS .......

Une fois encore, Saint-Cyprien fait le bandeau de la une et la page dans le quotidien local.

Je ne reviendrai pas sur la date d'anniversaire fantaisiste, je n'ai sûrement pas les mêmes sources avec la journaliste rédactrice de l'article, mais je m'interroge sur la nécessité de reparler encore , le 25 Janvier 2010 de "l'affaire inédite" ....

Comme vous le savez chers lecteurs assidus , jusqu'à ce jour  je me suis bien gardée de commenter les articles de presse faisant état de l'affaire,en me fixant des limites au nécessaire respect de la personne humaine et à la présomption d'innocence, et la presse aussi devrait se fixer des limites.

 Dans mon billet, j'insisterai sur le rôle des médias  qui est de délivrer de l'information pas de juger .

Nous nous souvenons toutes et tous, les limites du système lors d'affaires comme Outreau où l'enquête a été faite avec l'opinion publique.
Le traitement médiatique d'une affaire juridique suppose une extrême prudence et je ne suis pas du tout convaincue que dans notre cas cyprianenc, les médias aient  eu toujours le recul nécessaire.

De toute évidence , il n'est pas question dans mes propos, de nier le droit d'accès aux sources d'information des médias , mais de m'interroger , encore et encore sur le recul indispensable au traitement de l'affaire judiciaire  par la presse.
Car la question que je me pose est de savoir si l'excès de traitement médiatique d'une affaire judiciaire ne peut pas nuire au bon déroulement de la justice et au final à l'indépendance du Juge.

Les journalistes devraient respecter un équilibre , au lieu de se lancer trop souvent dans des diatribes dirigées ou des insinuations qui n'apportent rien à l'information sinon de flatter l'opinion publique.

Les médias ne sont plus dans leur rôle quand ils préjugent qu'une affaire est  loin d'être bouclée, que d'éventuels suspects feront ou feraient l'objet de prochaines gardes à vues ....
Cela devient trop proche d'allégations qui restent dans l'esprit de l'opinion publique et lorsque l'affaire arrive à l'audience , le public s'est déjà forgé une opinion justement du fait du traitement médiatique.

Dans ces conditions , on peut imaginer aussi , l'état d'esprit du juge qui s'apprête en  parfaite connaissance du dossier et en conscience, à rendre une décision à  un verdict trop souvent dirigé ou suggéré par les médias.

Comme toute bonne citoyenne, hors ascendance médiatique, je suis persuadée qu'une bonne justice suppose qu'elle soit rendue sans parti pris et en dehors de toutes influences.

2 commentaires:

  1. Ceci dit le nombre de mises en examens nous permettent de penser que les innocents ne doivent pas être très nombreux parmi les mises en examens. Sachant que chacun a du parler des autres.

    Madame peut-être ne le saviez-vous pas, mais Mr L'ex magistrat de notre ville vous présentait comme la personne d'ouverture à GAUCHE.

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  2. "La Raison est capable de penser...."
    * Une ouverture à gauche ? voilà un sujet plaisant à développer....
    un futur billet peut-être...
    Bonne soirée.

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